Archives de la catégorie Expos

– Du 15 au 18 novembre, Paris Photo investit le Grand Palais. Paris Photo c’est 151 exposants et plus de 1 000 artistes. Cette année, David Lynch propose aux visiteurs de voir l’exposition à travers ses yeux, à travers un parcours et un livre publié aux éditions Steidl. Le figaro nous informe que cette année, le nu est à l’honneur. Véritable courant dans la photographie depuis sa création, le nu ne vieillit pas, il souligne les grandes évolutions des sociétés à travers le monde.

– Selon Le Monde, le 25e prix Goncourt des lycéens a été décerné à Joël Dicker pour La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert publié aux éditions de Fallois-l’âge d’homme. Le livre traite d’un jeune auteur qui part enquêter sur un meurtre aux Etats-Unis. Peut être inspiré de Truman Capote, c’est seulement le deuxième roman de ce jeune suisse de 27 ans. Ce prix a mobilisé plus de 2 000 lycéens dans toute la France.

– La semaine prochaine, le très attendu Thérèse Desqueyroux sortira en salles. Le dernier film de Claude Miller ( l’Effrontée, La petite voleuse), mort le 4 avril dernier, avait été présenté à Cannes hors compétition. Les critiques sont si dithyrambiques que l’on trépigne d’impatience. On parle d’un chef d’oeuvre bouleversant de mystère. L’histoire se passe en France, dans les années 1930. Audrey Tautou tient le rôle d’une femme froide, mystérieuse, que les moeurs de l’époque poussent à faire le pire. A ses côtés, Gilles Lellouche tient le rôle de son mari qu’elle haït au point de l’ empoisonner petit à petit. Il signe le plus beau rôle de sa carrière, à contre courant de ses derniers films. Immanquable.

Vous en avez marre des parisiens qui se grattent le menton devant les œuvres vues et revues de la FIAC ? Alors courrez voir The Museum of Everything !

The Museum of Everything c’est une expo éphémère, située boulevard Raspail, dans une ancienne école de 1000 m2. C’est comme un grand cabinet de curiosité et ça vaut vraiment le coup d’œil. Après s’être installé à Londres, Turin et Moscou, l’Exhibition #1.1 débarque à Paris jusqu’au 15 décembre. On retrouve 500 œuvres d’artistes autodidactes, visionnaires, pacifistes, des artistes inconnus qui ont le mérite d’être originaux. Le résultat est épatant. Dessins, peintures, sculptures, installations diverses ont été sélectionné par un groupe de collectionneurs et d’artistes avisés.

A l’origine, c’est une initiative de l’ex-directeur du Palais de Tokyo, Marc-Olivier Wahler qui crée la Chalet Society. C’est-à-dire une réflexion sur l’institution artistique contemporaine. Une communauté à la recherche d’une « conscience poétique ». Ce terme fait référence au roi de Pologne Saul Wahl Katzenellenbogen, élu en 1586. Il ne régna qu’une seule nuit, mais eu le temps d’énoncer un certain nombre de prédictions, dont celle sur 2012 : « Une année charnière, sombre. Si une conscience poétique est développée, alors le ciel s’éclaircira ». Un peu mystique, mais totalement décalé, clairement poétique, ne pas y aller serait presque un péché !

L’entrée se fait en s’inscrivant sur le site http://www.musevery.com/, l’expo fermera ses portes pour de nouvelles aventures le 15 décembre. On y va du mercredi au dimanche de 11h30 à 20h.